Automates
Intelligents s'enrichit du logiciel
Alexandria.
Double-cliquez sur chaque mot de cette page et s'afficheront
alors définitions, synonymes et expressions constituées
de ce mot. Une fenêtre déroulante permet
aussi d'accéder à la définition du
mot dans une autre langue (22 langues sont disponibles,
dont le Japonais).
Actualités
février-mars 2016
La
blockchain, révolution ou arnaque?
Jean-Paul Baquiast 28/02/2016
« La blockchain est
une technologie de stockage et de transmission dinformations,
transparente, sécurisée, et fonctionnant sans
organe central de contrôle. Par extension, une blockchain
constitue une base de données publique, sécurisée
et distribuée (cest-à-dire partagée
par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire).
Cette blockchain (« chaîne de blocs »)
contient lensemble des échanges effectués
entre ses utilisateurs depuis sa création, échanges
dont chacun peut vérifier la validité (cest-à-dire
vérifier depuis son ordinateur si la chaîne
est bonne ou si quelquun a tenté dy glisser
un « faux »). ».
Rappelons que le recours à cette formule par les
promoteurs de la monnaie numérique dite « bitcoin »
s'était heurtée à la multiplication
des fraudes et fausses monnaies provenant d'habiles «
hackers ». Le bitcoin y a gagné une réputation
sulfureuse qui, selon les informations que nous en avons,
ne lui a pas permis de s'implanter vraiment hors des pays
pauvres dépourvus d'infrastructures bancaires et
commerciales. Les banques ont été accusées
de ce forfait. Mais...
En sera-t-il
de même pour la blockchain dans la perspectives des
développements sociétaux multiples que fait
miroiter le site? La question mérite d'être
posée et discutée sérieusement. Nous
ne sommes pas capables ici à ce stade de le faire.
Nous pourrions en attendant faire une réponse de
principe politiquement orientée, certes, mais qu'il
faudra des arguments sérieux pour démentir.
Dans
un monde comme le nôtre où 5% d'hyper-riches
et super-puissants dominent les 95% restant, il y a tout
lieu de penser que ces 5% feront de la technologie blochchain,
comme ils le font de toutes autres technologies, un moyen
de plus pour maintenir leur domination. Si parmi les « utilisateurs,
il se trouvait quelques courageux aventuriers pour mettre
celle-ci au service de la défense de leurs légitimes
intérêts, on peut craindre que ces tentatives
soient très vite neutralisées ou récupérées.
Ceci
dit, si des cas crédibles démontraient qu'il
n'en est rien, nous serons les premiers à en faire
écho. Pour le moment, les exemples proposés
par le site nous ont laissé sceptiques. Derrière
l'or, il faut voir la réalité.
Un
cerveau artificiel russe
Jean-Paul Baquiast 11/02/2016
Le site russe Russia beyond the headlines annonce
qu'un groupe de scientifiques russes est en train de développer
des machines pensantes qui devraient être bien plus
performantes que les projets de cerveaux artificiels aujourd'hui
connus.
La machine pensante russe, qui devrait être opérationnelle
dans 5 ou 6 ans, disposera de mémoires associatives
capables de synthétiser les nouveaux savoirs, chercher
les meilleurs réponses aux problèmes posés,
appliquer les connaissances acquises dans des contextes
différents. Elles pourront accomplir leurs tâches
en faisant appel à une pensée abstraite s'appuyant
sur la déduction et à l'induction.
La prudence imposerait d'attendre les premières réalisations
pour voir ce qu'il en sera. Les mauvais esprits diront qu'il
s'agit de simple intox. Pour notre part, nous
pensons qu'un pays tel que la Russie appliquant ses ressources
scientifiques à la solution de questions d'intérêt
général, sans obligation de retour commercial
immédiat, pourra faire beaucoup mieux qu'en Occident,
où ces questions sont monopolisées par les
Google et autres Facebook.
Si l'Europe voulait récupérer un peu d'indépendance
dans le domaine scientifique, elle devrait suivre cet exemple
Merci à Roger G. qui nous signalé l'article
Facebook
«Big Brother» est dans le collimateur de plusieurs
pays
11 février 2016 | Par Guillaume Delacroix et Jérôme
Hourdeaux
Depuis
mars dernier, les Cnil européennes ont lancé
une enquête sur le géant américain et
des procédures sont en cours dans cinq pays. En France,
la CNIL et la DGCCRF mettent en demeure le réseau
social sur l'utilisation des données personnelles,
entre autres, et la surveillance généralisée
des utilisateurs. En Inde, le gouvernement décide
d'arrêter son projet dapplication Free Basics
visant à offrir un accès à internet
gratuit, mais filtré, dans le pays.
Aux Etats-Unis, à la suite des graves intoxications
subies par la population de Flint près de Détroit,
l'opinion a fini pas se sensibiliser aux dangers provoqués
par le plomb utilisé dans les canalisations d'eau,
les peintures et divers autres produits de grande consommation.
De nombreuses autres villes se révèlent aujourd'hui
bien plus atteintes que Flint.
En principe interdit par certaines autorités, le
plomb est resté et reste encore utilisé sous
de nombreuses formes. Le groupe de pression représentant
les puissantes industries du plomb (International
Lead Association) continuent à en minorer les
effets et à promouvoir des utilisations présentées
comme écologiquement responsables.
Malgré
des diagnostics de plus en plus alarmants, et l'émotion
de divers médias et associations, la question n'est
pas encore évoquée par les candidats aux élections
à la Maison Blanche, sauf d'une façon assez
timide par le « socialiste démocrate »
Bernie Sanders. Il devrait pourtant s'agir d'une question
de société, qui exigerait des réformes
profondes dans l'ordre social actuel.
En France,
les institutions ont publié des mises en garde, mais
le moins que l'on puisse dire est qu'elles ne trouvent pas
beaucoup d'échos, sinon de principe. Ceci ni parmi
les collectivités locales concernées par l'habitat,
ni parmi les représentants de propriétaires
ou de locataires. On ne voit d'ailleurs pas pour le moment
sur quels budgets seraient imputées les dépenses
importantes qui restent à faire pour éliminer
les vieilles canalisations et les vieilles peintures.
Cependant,
serait-il décent en Occident de s'inquiéter
de ces empoisonnement, alors qu'en Inde, par exemple, des
centaines de milliers d'enfants de moins de 10 ans travaillent
dans des mines plus toxiques les unes que les autres sans
inquiéter personne.
La grande presse, en attendant la publication
annoncée pour le 11 février d'une annonce
"officielle" provenant de la "collaboration"
Ligo, donne un écho légitime à l'affirmation
selon laquelle la présence de ces ondes aurait été
finalement détectée, après de multiples
déconvenues.
L'observations sappuie principalement
sur linstrument LIGO (Laser Interferometer Gravitational-wave
Observatory) installé sur deux sites aux Etats-Unis.
Les données ont été analysées
conjointement avec deux équipes européennes,
Virgo et GEO600.
Nous avons évoqué plusieurs fois la question.
A ce jour, nous n'avons rien de plus à àjoouter
aux articles cités-ci dessous. Il faudra y revenir
dans quelques jours.
L'athéisme
islandais, un exemple à suivre
Jean-Paul Baquiast 09/02/2016
Selon une étude réalisée
par la société Maskína, 93.9% des Islandais
ayant moins de 25 ans estiment que l'univers est issu du
Big Bang, et 6,1% préfèrent d'autres théories
ou n'ont pas d'opinion à ce sujet.
Il y a 20 ans, 90% des Islandais se déclaraient
croyants, alors qu'aujourd'hui cet indice ne s'élève
qu'à 50% de la population. Les experts estiment que
cette tendance s'explique par la hausse du niveau d'éducation
et par les progrès scientifiques.
On peut se demander pourquoi la raison popularisée
en Europe par le Siècle des Lumières a plus
particulièrement convaincu les Islandais. Il est
vrai que des statistiques portant sur la population française
ne donnent pas de résultats très différents.
Des ilots de bon sens dans un océan d'obscurantisme...
JR
Maglev : le train le plus rapide du monde
Christophe Jacquemin - 06/02/2016
Une
véritable révolution ferroviaire :
la compagnie Central
Japan Railway a développé le JR Maglev,
un prototype de train à sustentation magnétique
dont des essais ont permis d'atteindre la vitesse de 603
km/h (soit 10 km en une minute(1)), ceci étant obtenu
grâce à la lévitation permettant de
s'affranchir de tout phénomène de frottement.
Selon
la compagnie, ce train du futur deviendra réalité
en 2027 entre Tokyo et Nagoya. Il devrait rouler en moyenne
à 500km/h dans le cadre d'une exploitation commerciale
(contre actuellement 320 km/h pour le TGV français(2))
et relier Tokyo à Nagoya en 40 minutes contre 1h35
actuellement.
La création
de la ligne est estimée à quelque 70 milliards
d'euros. Les prix des billets devrait également être
élevé pour permettre à l'entreprise
de rentabiliser rapidement ses investissements.
(1)
Le JR Maglev a atteint cette vitesse durant 19 secondes
(2) A noter qu'un véhicule d'essai TGV a atteint
574,8 km/h, le 3 avril 2007. Un record qui a tenu plus de
huit ans.
Aigles
contre drones
Jean-Paul Baquiast - 04/02/2016
La
police néerlandaise envisage de faire appel à
des rapaces pour détruire les mini-drones non autorisés.
Des essais en ce sens sont conduits avec la société
hollandaise Guard from Above. Ils exploiteront l'expérience
millénaire de ces oiseaux pour intercepter et neutraliser
de tels drones.
Bon appétit aux aigles.
Mais attention tout de même aux rotors
Dans
la suite du Solar Impulse ?
Jean-Paul Baquiast - 04/02/2016
Le
Solar Impulse qui s'est fait récemment connaître
par un tour du monde propulsé exclusivement à
l'énergie solaire, n'a pas tardé à
trouver des successeurs, tout au moins dans le domaine des
drones à usage de sécurité et défense.
Le ministère de la défense britannique (MOD)
vient d'annoncer (après avoir précédemment
démenti l'information) qu'il allait commander à
Airbus deux exemplaires d'un UAV faisant dans une large
mesure appel aux mêmes solutions. Il s'agit du drone
de haute altitude Zephir, lui aussi propulsé à
l'énergie solaire. Le coût du marché
n'aura rien d'excessif, au regard des avantages, soit 14
millons d'euros. Selon le MOD, l'engin aura pour vocation
de fournir aux forces britanniques ce qu'il nomme de nouveaux
moyens en matière d' »intelligence »
du champ de bataille.
Le Zephir pourra voler à 70.000 pieds (21 km) et
emporter une charge utile de 5 kg, ceci pour une durée
interrompue de 45 jour.. Ses applications civiles devraient
être très nombreuses, aussi bien dans le domaine
terrestre que maritime.
Il a été développé dans le cadre
de l'entreprise de défense britannique QinetiqQ,
rachetée par Airbus en 2013. Voici une bonne nouvelle
pour l'industrie militaire européenne et les emplois
associés, mais encore malheureusement trop rare.