Actualité
Facebook,
Google : la guerre des airs
Christophe Jacquemin - 05/03/2014
Facebook
serait en négociation de rachat de Titan Aerospace,
entreprise américaine fabriquant des drones à
énergie solaire. Fondée en 2012, cette société
fabrique les drones "atmostsats" qui fonctionnent
comme des satellites, mais en suspension à faible
altitude plutôt que dans l'espace. Facebook semble
particulièrement lorgner sur le modèle "Solara
60".
Une somme de 60 millions de dollars aurait été
avancée.
Avec
ces drones, Facebook pourrait apporter une connexion internet
aux populations les plus défavorisées. Rappelons
que Mark Zuckerberg est l'un des principaux investisseurs
du projet lnternet.org
qui vise à relier à Internet les cinq milliards
de personnes dans le monde qui en sont dépourvues
faute de matériel et de moyens financiers. Dès
lors, acquérir Titan Aerospace constituerait un levier
considérable pour ce projet, soutenu également
par Ericsson, Samsung, MediaTek, Opera, Nokia et Qualcomm.
Excès d'altruisme derrière cela ou désir
d'acquérir les parts de marchés ?
Google, de son côté, dispose aussi de son projet
- baptisé Loon
- qui consiste à équiper des ballons
stratosphériques d'hélium
avec des antennes et panneaux solaires, afin de fournir
une couverture internet aux zones blanches, zones les plus
isolées et dépourvues de connectivité.
Connectés entre eux, une centaine de dirigigeables
(commandés à distance) seraient capable de
diffuser un signal de qualité 3G. Projet encore en
test mais des essais ont déjà eu lieu au sud
de la Nouvelle-Zélande ainsi qu'en Californie.
Les
drones visés par Facebook, outre le fait que l'énergie
solaire leur permet d'atteindre une autonomie de 5 ans,
peuvent transporter un équipement pesant jusqu'à
100 kg tout en étant capable de voler à 20
000 mètres d'altitude, soit 10000 mètres plus
haut que les ballons de Google. Ici, il s'agirait d'offrir
des débits de connexion allant jusqu'à 1 Gb/s
grâce à l'émission d'ondes électromagnétiques
couvrant de larges zones de diffusion et de contourner les
obstacles comme les montagnes.
Heureusement,
ces entreprises ne sont pas les seules à vouloir
connecter le monde à Internet.
Une organisation américaine à but non lucratif,
le Media
Development Investment Fund, prévoit de
son côté d'envoyer en orbite une constellation
de minisatellites afin de diffuser gratuitement "Outrenet",
une version simplifiée d'Internet.
Robolution,
1er fonds d'investissement européen réservé
à la robotique
Christophe Jacquemin - 04/03/2014
Robolution,
premier fonds d'investissement européen réservé
à la robotique a été lancé ce
4 mars par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.
Doté de 80 millions d'euros, Robollution Capital
est financé à parts égales par le secteur
public et le secteur privé. Côté public,
les sommes sont apportées par BPI France et par l'Europe,
via l'European Investisment Fund. Côté privé,
le fonds est piloté par Orkos Capital, associant
AG2E, la Mondiale, Oragne, EDF, Thales et des actionnaires
individuels, dont Marci Simoncini, le fondateur de Meetic.
Ce
fonds a été initié en janvier 2012
par Bruno Bonnel (fondateur de la société
Robopolis, ex PDG d'Infogram) et Orkos Capital, suite au
lancement de "France
Robots Initiatives", plan national pour
la robotique. Selon ce plan, la France se fixe pour objectif
:
- de compter parmi les cinq nations leader de la robotique
dans le monde d’ici à l’horizon 2020
particulièrement en matière de robotique de
service à usage personnel et professionnel,
- de développer une offre française mondiale
en matière de cobotique et de machines intelligentes
- d'accroître ses parts dans un marché en forte
croissance dans les années à venir.
Estimé
à 17 milliards d'euros en 2013, le marché
mondial de la robotique de services s'affiche en forte croissance
et devrait atteindre 100 milliards d'euros en 2018, selon
les prévisions de l'Institut français de robotique.
Robolution
Capital compte investir dans la plupart des branches de
la robotique telles que robots de compagnie, robots de surveillance,
drones ou véhicules sans chauffeurs, robots chirurgicaux.
Il vise à soutenir des entreprises produisant déjà
des robots, mais aussi des concepteurs de capteurs ou de
logiciels, avec des tickets de 300 000 à 5 millions
d'euros par société. Ce fonds couvrira plusieurs
phases de maturité, de l'amorçage au captial
développement. Selon Bruno Bonnell, 450 sociétés
européennes sont déjà éligibles,
et il y en a 20 que nous suivons de très près".
Les premiers investissements devraient être annoncés
avant l'été.
Dommage
pour nous, si ce fonds était arrivé plus tôt,
le Robot Nao, l'un de nos fleurons français conçu
par la société Aldebaran
Robotcis ferait peut-être toujours partie
de notre giron (ou tout du moins du giron européen)
? Faute d'argent frais disponible, l'entreprise du Français
Bruno Mailsonnier est passée en mars 2012 sous la
coupe de la holding internet japonaise Softbank, qui a racheté
80% du capital pour 76 millions d'euros, [rachetant en particulier
les participations des premiers investisseurs ayant parié
sur le spécialiste de la robotique : Intel Capital
(le fonds corporate du fondeur avait investi 9 millions
d'euros en juin 2011), CDC Innovation, iSource and Crédit
Agricole Private Equity.)].
©
Automates Intelligents
Le
1er livre numérique éducatif avec de l'intelligence
artificielle
Christophe Jacquemin - 18/02/201
"Discover
how works Computer" est le premier livre interactif
doté d'un "agent conversationnel intelligent"
qui dialogue en langage naturel avec le lecteur pour tester
ses connaissances.
Destiné aux étudiants et à tous les
passionnés d'informatique et de multimédia,
il permet de découvrir qui a inventé l'ordinateur,
son histoire et son principe de fonctionnement pour apprendre
la programmation quel que soit le langage.
Une première qui pourrait préfigurer les futurs
manuels scolaires interactifs mais aussi les systèmes
d'Intelligence Artificielle qui seront intégrés
dans les MOOCs (Massive Online Open Courses). Cet ouvrage
est le résultat d'un projet de recherche menée
au sein du DeVinci Media Lab, le laboratoire de recherche
de l'IIM dirigé par Jean-Claude
Heudin.
Comme
un livre classique, cet ebook se compose de chapitres qui
successivement permettent de découvrir le principe
essentiel d'un ordinateur. Mais il possède en plus
une partie "Lab" pour que le lecteur puisse tester
directement l'exécution d'un programme en assembleur,
voire réaliser lui-même un programme afin de
mettre en pratique ses connaissances. Pour cela, le livre
inclut un simulateur de microprocesseur 8-bits à
vocation pédagogique
L'agent
conversationnel intelligent intégré est sur
la technologie EVA (Evolutionary Virtual Agent) développée
au DeVinci Media Lab. Il pose des questions sur le contenu
du ebook mais il est aussi capable de répondre à
des questions plus ouvertes, voire d'entamer une véritable
discussion avec le lecteur.
Totalement intégrées dans le livre, ces technologieset
ne nécessitent aucune connexion Internet pour fonctionner.
A noter
que dans cette version, la conversation est encore limitée
à un "chat" textuel mais selon Jaen-Claude
Heudin, il va être possible prochainement de dialoguer
directement avec la voix comme avec l'assistant Siri sur
iPhone.
ISBN
979-10-91245-10-4 - Éditeur : Science-eBook
52 pages - Langue anglaise - Format ePUB3 sans DRM
2,99 € TTC (Prix de lancement).
Disponible sur iPad (iBookStore et Science-eBook.com).
* Discover
How Works a computer
©
Automates Intelligents
Les
MOOC ne plaisent pas au philosophe
Jean-Paul Baquiast 21/02/2014
Dans
le même temps que les Mooc prennent leur essor partout
dans le monde, nous apprenons d'un certain Pascal E...,
qui se présente comme philosophe et directeur d'études
à l'Ecole des hautes études en sciences sociales
(EHESS), que « les cours
en ligne massifs et ouverts ne dispenseront jamais les étudiants
d'une présence sur les bancs de l'université.
Les MOOC ne peuvent fonctionner que pour des cours d'introduction.
Ils ne sont adaptés qu'à certains types de
formations pratiques, pour apprendre la pêche à
la ligne par exemple (sic) ou pour certains enseignements
techniques. 1)
Ce personnage
s'appuie sur un article de Slate qui écrit exactement
le contraire, après avoir annoncé le changement
d'orientation de Sebastian Thrun, présenté
comme Roi des Mooc. 2).
Nous
vous laissons le soin de juger vous-mêmes de la valeur
des deux argumentaires. Pour notre part, nous avons déjà
dit ici tout le bien que nous pensons de ce nouveau mode
d'enseignement, particulièrement bien adapté
à une époque ou chaque élève
et étudiant disposera au minimum d'une tablette.
Les enseignants devront apprendre à s'en servir,
mais beaucoup commencent à le faire.
Les
autres ne seront pas encouragés à s'y mettre
si des ânes censés former les élites
en sciences sociales continuent à s'accrocher à
leurs anciens privilèges. Nous devrions laisser Pascal
E. à ses prétentions, mais le cas mérite
d'être signalé, car il illustre la difficulté
que ressent une certaine France à entrer dans le
monde qui vient.
1) Voir
http://www.vousnousils.fr/2014/02/21/les-mooc-sont-de-simples-cours-filmes-552482
2)
Voir
http://www.slate.com/articles/life/education/2013/11/sebastian_thrun_and_udacity
_distance_learning_is_unsuccessful_for_most_students.html
©
Automates Intelligents
World
Science U. Un nouveau venu dans les MOOC
Jean-Paul Baquiast - 18/02/2014
Nous
recevons de Brian Green le mail suivant. L'annonce pourra
vous intéresser. Inutile de traduire. Si vous n'êtes
pas anglophone, l'évènement vous laissera
froid.
I'm
excited to tell you about our latest project.
I
announced it last night on The Colbert Report, but I wanted
to make sure you heard it directly from me.
It's called World Science U -- and it's a compelling new
online platform for learning science. Watch a sneak peek
now.
World Science U uses the power of digital innovation to
create a new kind of learning experience. One in which an
abundance of animations, interactive demonstrations, problem
solving sessions and guided question explorations make abstract
ideas spring to life.
I'm teaching the first two courses, both on Einstein's Special
Relativity -- they're the kind of offerings I wish I had
when I was first learning about the wonders of space and
time. And they're free.
To get a taste for our approach, watch this short video
and sign up to be the first to know when we go live:
http://welcome.worldscienceu.com/sign-up
More
courses are in the works, covering mathematics, physics,
biology, chemistry and astronomy. They'll all be accessible
from your own home, on your own time.
We're
about to embark on an exciting new journey into the fascinating
world of science -- be among the first to join us.
Brian
Greene
Co-Founder, World Science Festival
Co-Founder, World Science U
Professor of Physics and Professor of Mathematics, Columbia
University
Choix
difficiles en vue pour Arianespace
Jean-Paul Baquiast - 17/02/2014
Jusqu'à
présent quasi monopolisant, avec les Russes, le secteur
des lanceurs lourds civils, Arianespace est désormais
confrontée à des choix difficiles.
Plusieurs raisons justifient ce dilemme.
D'abord, des sociétés privées américaines
sont apparues, tel SpaceX,
offrant des lancements à prix cassés, dans
la perspective évidente d'entrer sur le marché.
Ensuite, le poids des satellites ne cesse de diminuer avec
la miniaturisation des composants, rendant moins nécessaire
l'emploi de lanceurs lourds pour des mises en orbite simultanée.
Enfin, en ce qui concerne la propulsion des satellites une
fois en orbite, à fin de positionnement définitif,
les moteurs classiques sont en voie de remplacement par
des moteurs dits électriques, à ions ou plasmas,
plus légers et nécessitant moins de carburants
(mais allongeant considérablement les délais
de positionnement).
Les
20 Etats et organisations membres de l'Esa avaient envisagé
de donner deux successeurs au lanceur lourd Ariane 5, qui
n'a cessé d'accumuler les succès techniques
et économiques mais qui était en train de
vieillir. Il s'agissait d'un lanceur dit Ariane 5 ME (pour
Midlife Evolution) dont la capacité d'emport aurait
été accrue d'au moins 1 tonne, et destiné
à entrer en service vers 2018. Pour être rentable,
il devrait mettre en orbite simultanément 2 satellites.
Dans le même temps, à la demande de la France,
un lanceur plus léger, dit Ariane 6, dont la capacité
était limitée à 6 tonnes, soit 1 satellite
seulement, devait être réalisé en vue
d'une mise en service vers 2020.
En
France, l'Office parlementaire d'évaluation des choix
scientifiques et technologiques (Opecst), avait il y a deux
ans demandé d'accélérer le développement
d'un lanceur de nouvelle génération pour succéder
à Ariane 5. Aujourd'hui, un nouveau rapport, non
rendu public, recommande au Premier ministre d'abandonner,
pour raisons économiques, le développement
d'Ariane 5 ME, et de concentrer toutes les ressources sur
Ariane 6. Sinon la mise en service de cette dernière
risquerait d'être reportée à 2025.
L'Allemagne ne semble pas être d'accord pour l'abandon
d'Ariane 5 ME. En contrepartie, Berlin recommanderait l'abandon
d'Ariane 6, faute de pouvoir financer les deux programmes
à la fois. Des satellites allégés,
tels que ceux en perspective, pourraient permettre à
fin de rentabilité, à Ariane 5 ME, de mettre
en orbite simultanément non seulement 2 mais plusieurs
satellites. D'autre part, l'apparition de nombreux concurrents,
publics ou privés, impose de continuer à occuper
le terrain et à ne pas abandonner les acquis techniques
et commerciaux de Ariane 5. Dans ces conditions, serait-il
intéressant de développer le lanceur Ariane
6 plus léger, d'autant plus que l'Esa dispose désormais
des lanceurs russes Soyouz, sans oublier le petit lanceur
Vega ?
Sans avoir en mains tous les éléments du dossier,
nous pencherions ici pour cette dernière solution
(renforcer Ariane 5 et abandonner ou reporter Ariane 6).
Un lanceur lourd, sinon ultra-lourd, sera toujours nécessaire
pour envoyer des hommes dans l'espace. L'Europe doit-elle
se retirer de la course à la Lune et au delà?
Ceci dit, le mieux serait de développer les 2 filières.
L'avenir de l'Europe est aussi dans l'espace.
On notera
que la presse technique américaine se gausse actuellement
des embarras d'Arianespace. Elle les attribue à l'excès
de confiance né des interventions étatiques
européennes en ce secteur. Elle oublie évidemment
que tout le spatial américain a été
développé, que ce soit par la Nasa ou par
les militaires, à partir de budgets publics et sous
de fortes pressions gouvernementales. Même aujourd'hui,
les Space X et autres bénéficient d'une aide
considérable de la Nasa, non comptabilisée.
* Sur
Ariane 5 ME et Ariiane 6, voir
http://www.space-travel.com/reports/Airbus_Defence_and_Space_wins_new_ESA_contract_for_Ariane_6_999.html
iian
* En
savoir plus sur Ariane
©
Automates Intelligents
Galileo
démarre enfin
Jean-Paul Baquiast - 17/02/2014
Le
système de géolocalisation spatial européen
Galileo, dont la réalisation avait pris un retard
de plusieurs années à la suite de dissensions
entre les Etats partenaires, vient de franchir enfin-
un pas décisif. Le premier noyau du système
est désormais en place, après que les 4 premiers
satellites, indispensables pour obtenir un relevé
de position satisfaisant, aient été lancés
en 2011 et 2012. En 2013 ont été installés
des receveurs à terre permettant d'engager la phase
dite de Validation en Orbite (IOV). Le 12 mars 2013, une
première opération de positionnement a été
conduite avec succès, au « bénéfice »
du laboratoire de Navigation de l'ESA à Noordwijk,
Hollande. Autrement dit, la localisation obtenue par satellites
s'est révélée conforme à la
position géographique connue de ce laboratoire.
Depuis
des centaines d'essais ont été conduits à
travers l'Europe, à partir de véhicules, d'immeubles
et même de piétons porteurs de l'emetteur-receveur
Galileo. Les résultats en furent satisfaisant. Les
points relevés sont exacts dans une fourchette de
8m à l'horizontal et de 9m à la verticale.
Dans le cadre de tests conduits au profit du programme de
sauvetage, Search and Rescue, opérant pour l'actuel
système international Cospas-Sarsat, les appels de
détresse simulés, beaucoup plus difficiles
à localiser, l'ont été à 77%
dans une zone de 2km et à 95% dans une zone de 5km.
Les performances s'amélioreront évidemment
lorsque le reste des satellites sera mis en orbite.
En 2014,
6 nouveaux satellites s'ajouteront aux 4 actuels, accompagnés
des stations au sol correspondantes. Ils seront lancés
par 3 vols Soyouz. Si tout se passe bien, le système
devrait être déclaré opérationnel
fin 2014.
Selon
Didier Faivre le directeur du Programme Galileo à
l'ESA, Galileo se révèle ainsi équivalent
en performances aux meilleurs systèmes GPS en service
actuellement. Rappelons que Galileo est le seul programme
civil existant, c'est-à-dire n'ayant pas bénéficié
des importants crédits militaires obtenus par ses
concurrents. Il est financé par la Commission européenne
et mis en oeuvre par l'ESA. La question de son utilisation
militaire partielle, dans le cadre de l'Europe de la Défense,
est actuellement en discussion. Malheureusement, le vaste
marché consistant en dizaines (centaines) de milliers
d'émetteurs-récepteurs GPS, civils et militaires,
utilisés désormais dans la plupart des automobiles,
est déjà occupé par des firmes électroniques
à très grande majorité non-européenne.
Mais il n'est pas de retard qui ne se rattrape, avec la
volonté politique de le faire.
Notre
ami Maurice Ronai écrit ceci le 17/02
Ce projet stratégique a
failli ne jamais voir le jour. L'investissement
estimé du programme était supérieur
à 3,4 milliards d'euros. Le
financement du programme était prévu initialement
à 1/3 de financements publics (Union européenne
et l'Agence spatiale européenne) et 2/3 de fonds
privés (les consortiums Eurely et iNavSat)...
Le
projet s'est heurté aux rivalités entre États,
à la difficulté à choisir un consortium,
puis a la volonté d'associer les deux consortiums
concurrents. Plus fondamentalement, les revenus potentiels
se sont avérés moins importants quattendus...
Finalement,
en 2007, la Commission européenne et les gouvernements
se sont résignés à un financement public
complet. La quête de rentabilité entrait en
contradiction avec la nature "d'infrastructure fondamentale"
des services de localisation.
Les
Etats Unis avaient, de leur côté, réglé
ce problème en faisant financer cette "infrastructure
fondamentale" par le budget militaire.
©
Automates Intelligents
Le
site Cyberland
Un
de nos amis, Thierry Berthier, édite depuis septembre
2013 le site Cyberland, dont nous ne pouvons que recommender
la fréquentation à nos lecteurs puisqu'il
est consacré à un thème de grande actualité,
la cyberstratégie
Il
opère en liaison avec l'Alliance géostratégique,
avec l'IFAS
(Institut Français d'analyse stratégique),
avec la Chaire de recherche en cyberstratégie CASTEX-
IHEDN-EADS-AIRBUS avec la Chaire de cyberdéfense
Saint-Cyr- Sogeti-Thales.
Les
billets sont de l'auteur, enseignant-chercheur en mathématiques
en poste dans un département informatique universitaire,
qui intervient aussi dans différentes publications
: Revue
de Défense Nationale, Défense et Sécurité
Internationale, R2IE Revue de recherche en Intelligence
économique, publications de la Chaire CASTEX, publications
de la chaire de Cyberdéfense Saint-Cyr, Alliance
Géostratégique, Admiroute et Automates Intelligents
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