Actualités
janvier
- février 2012
La
question des matériels militaires
Jean-Paul
Baquiast 01/02/2013

La guerre du Mali a démontré que l'Europe pour
sa défense devrait rapidement se doter de drones (Harfang
et successeurs), avions de transport (A400-M) et avions ravitailleurs
(Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT). Il est tout
à fait anormal qu'elle doive s'adresser pour cela aux
Américains et aux Russes alors que ses industriels
ont mis au point d'excellents matériels. Si l'Europe
est incapable de s'entendre rapidement sur de tels programmes,
il appartient à la France, toutes considérations
d'équilibre budgétaire mises à part,
de passer elle-même les commandes à nos fournisseurs.
Il y va de l'indépendance stratégique des forces.
Concernant
les Rafales, qui se sont une fois de plus révélés
comme les meilleurs avions de combat polyvalents du monde,
le gouvernement français doit veiller au renouvellement
des appareils en service, soumis à rude épreuve
depuis quelques mois. L'extension de la flotte sera sans doute
à envisager également. 1)
D'autres
équipements indispensables doivent par ailleurs être
généralisés, en ce qui concerne notamment
les radars et l'électronique d'écoute, à
partir des Rafales et hélicoptères Tigres jusqu'aux
drones et aux chars. Mais pour cela il faudrait encourager
les systèmes modulaires ouverts et les start-up innovantes,
plutôt que s'enfermer dans les offres des groupes de
défense dominant le marché.
Il semble
que le ministre de la défense français soit
sensibilisé à ces questions. Ce devrait être
l'ensemble du gouvernement et du parlement qui prenne le relais.
Les bonnes âmes parleront d'un lobby militaro-industriel
français. Certes mais préférera-t-on
le lobby militaro-industriel américain?
1) On
notera la basse vengeance des autorités helvétiques.
Elles auraient, après avoir d'abord retenu le Rafale
pour équiper son armée en renouvellement des
actuels F5, choisi finalement l'Eurofighter, décrit
en général comme une brouette, pour punir le
gouvernement français d'être trop curieux concernant
les activités des banques suisses.
L'Iran
accède à l'espace habité
Jean-Paul
Baquiast 31/01/2013

L'Iran
vient d'annoncer avoir envoyé un petit singe dans l'espace,
et l'avoir récupéré apparemment en bonne
santé.
Selon diverses sources dignes de foi, par exemple
SpaceTravel,
l'iran vient de démonter sa capacité à
remplir prochainement l'un de ses objectifs: envoyer un cosmonaute
dans l'espace. Dans l'immédiat, elle a mis en orbite
puis récupéré un petit singe, apparemment
en bonne santé à son retour.
Des décennies
après la Russie, et alors que 3 compagnies privées
américaines envisagent de proposer des liaisons "touristiques"
vers la station spatiale, l'exploit paraîtra modeste.
Il faut voir cependant qu'il est revendiqué par un
pays soumis, au moins par l'Occident, à un blocus économique
et scientifique strict. Rappelons pour notre part qu'il existe
un véritable génie dans ce pays, plus connu
malheureusement par ses pendaisons et lapidations que par
son ancienne culture. Il vaut mieux envoyer des hommes dans
l'espace que des missiles. Mais l'un, diront les pessimistes,
n'empêche pas l'autre.