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Automates
Intelligents s'enrichit du logiciel
Alexandria.
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dont le Japonais). |
Publiscopie
.jpg)
L'Esprit,
l'IA et la Singularité
Par Serge Boisse
Lulu.com, 2007, 670 pages
(auto-édition)
Présentation par
Jean-Paul Baquiast 16/09/2007
|
Serge
Boisse est ingénieur principal des études
et de l'exploitation de l'aviation civile, actuellement
enseignant à l'Ecole Nationale de l'Aviation
Civile.
Il
a dirigé des applications informatiques importantes
sur de grands systèmes, intéressant notamment
le contrôle aérien. Il a également
mené des recherches en intelligence artificielle
et en mathématiques.
Site
personnel http://sboisse.free.fr/home.php
Site
du livre; présentation et achat en ligne
http://www.lulu.com/content/1073086
Présentation
par l'auteur
"Que
se passe-t-il dans notre cerveau ? Comment fonctionne
notre esprit ? Et notre conscience ? Pourra-t-on créer
un jour une intelligence artificielle véritable
? Comment la concevoir, quelles seront ses capacités,
et devons-nous en avoir peur ? Ce livre répond
en détail à toutes ces questions. Il nous
montre que l'IA est pour demain, et que nous devons
nous y préparer. Car grâce aux nanotechnologies,
cette « ingénierie à l'échelle
des atomes », un esprit artificiel ne sera pas
« aussi intelligent qu'un homme ».
Il le sera des millions de fois plus, et, si nous le
concevons de la manière adéquate (détaillée
dans le livre), il se passera un événement
unique dans l'histoire de l'humanité,
une singularité. Précis mais non sans
humour, abondamment illustré, ce livre pose clairement
la question de ce qui se passera avant, pendant et après
cet événement unique, qui sera d'une
importance comparable à l'invention du
langage, du feu, ou de l'écriture !"
Pour
en savoir plus
The Singularity Institute : http://www.singinst.org/
L'institut
vient de tenir un Sommet en septembre 2007 qui a réunit
beaucoup des défenseurs et prophètes
de l'IA forte : http://www.singinst.org/summit2007/
Alain
Cardon, projet de conscience artificielle : http://www.alaincardon.net/
The
Singularity Is Near: When Humans Transcend Biology
par Ray Kurzweil. Ce livre vient d'être vient
d'être traduit en francais sous le titre "Humanité
2.0: La bible du changement".
The Emotion Machine, Commonsense Thinking, Artificial
Intelligence and the Future of the Human Mind,
par Marvin Minsky, 2006, Simon and Schuster
Challenging
Nature. The clash of Science and Spirituality at the
New Frontier of Life, par Lee M. Silver, 2006,
Harper Collin.
|
|
Nous supposons que certains de nos lecteurs, probablement
pressés et habitués au style impersonnel des
publications scientifiques, se détourneront de la lecture
du livre de Serge Boisse, L'Esprit, l'IA et la Singularité.
Ceci pour plusieurs raisons. Le titre d'abord leur paraîtra
inspiré d'une vision de l'IA qui, dans l'esprit des
professionnels du domaine, ne devrait plus avoir cours car
inutilement messianique(1). Nous
verrons ce qu'il en est dans la suite de cette présentation.
Mais certains reprocheront peut-être aussi à
l'auteur son style familier adopté sur ses sites. Ils
le jugeront incompatibles avec une recherche abordant des
domaines aussi complexes. Ils auront sans doute tort car il
est très probable au contraire que la forme adoptée
par l'auteur, proche du langage parlé, lui apporte
des lecteurs jeunes ou moins jeunes que des présentations
plus classiques, c'est-à-dire austères, détourneraient.
Disons d'emblée que cette forme adoptée par
le livre, sans doute un peu agaçante au début,
ne nous a pas du tout détourné du fond, au contraire.
Appuyé par de nombreux croquis et schémas, l'ouvrage
est particulièrement lisible – ce qui ne l'empêche
pas de devenir ardu voire très ardu (ce n'est pas une
critique) lorsque la matière l'exige.
La
troisième difficulté à laquelle se heurtera
la diffusion du livre est le fait qu'il n'est actuellement
distribué que par Internet, en télé-achat,
aucun éditeur n'ayant voulu prendre le risque de le
publier dans le format papier. Il est vrai que le coût
d'une édition classique, pour un ouvrage de 600 pages
abondamment illustré, le rendrait sans doute invendable.
La solution de la diffusion par Internet paraît donc,
pour le moment du moins, la seule réaliste. Mais apparemment
elle heurte l'idée encore répandue que toute
œuvre sur le web se doit d'être gratuite.
Venons-en
maintenant au fond de la question, en évitant les
digressions, c'est-à-dire en allant à
l'essentiel. Nous avons trouvé le livre de
Serge Boisse, de même que la démarche dont
il s'inspire, du plus haut intérêt. Ceci
notamment dans un pays comme la France, où les «
élites », trop souvent, ignorent les grands
enjeux technologiques et scientifiques autour desquels,
sauf catastrophes, se construira le monde de demain.
Le
thème du livre
Le
thème général est simple. Pour sa part,
notre Revue y a déjà consacré de nombreux
articles. L'évolution accélérée
et convergente des sciences et technologies «émergentes
et convergentes », info, bio, cogno et nanotechnologies,
produira l'apparition d'entités intelligentes qui bouleverseront
la façon dont nous considérons l'avenir de la
vie et de l'homme sur la Terre. Ce bouleversement se produira
inéluctablement, sauf catastrophes toujours possibles
résultant de la bêtise et de la folie des hommes.
L'échéance de l'événement pourrait
être proche, quelques décennies voire quelques
années. Ce délai sera fonction de la détermination
qui sera mise à la réalisation des nouvelles
intelligences.
Il
sera aussi fonction des préalables et contraintes qui
seront affichées par les bailleurs de fonds et donneurs
d'ordre. S'il s'agit de réaliser des entités
intelligentes à des fins militaires ou industrielles,
les maîtres d'ouvrage hésiteront à mettre
en circulation des produits qui ne seraient pas maîtrisables
et qui pourraient se retourner contre leurs concepteurs et
employeurs. Mais si, dans le cadre d'une recherche plus désintéressée,
on voulait donner toute ses chances à l'intelligence
artificielle future, il faudrait la laisser se développer
librement, selon les lois biologiques de l'évolution
darwinienne. Le risque, mais aussi le grand espoir en terme
de découverte scientifique, serait qu'alors puissent
apparaître des organisations artificielles aux capacités
de développement foisonnantes, sur un mode différent
de ce que nous connaissons actuellement. Ces différences,
si elles étaient marquées et si elles disposaient
de toutes les ressources d'un environnement technologique
de plus en plus riche, pourraient les rendre porteuses d'un
regard sur le cosmos différent du nôtre, et infiniment
précieux en termes heuristiques, à condition
évidemment que nous puissions le comprendre.
Un
dernier point, essentiel selon nous, caractérise
ce nouveau paradigme. Contrairement à ce qu l'on
croit généralement, la réalisation
de ces nouvelles entités ne demanderait pas de moyens
considérables. Quelques scientifiques et ingénieurs
compétents, quelques clusters de ressources
informatiques en réseau, quelques laboratoires prêtant
leurs équipements pour les premiers essais, pourraient
suffire à lancer le projet de ce que Serge Boisse
appelle une IA vraie (c'est-à-dire aussi sinon
plus intelligente que ne l'est l'intelligence
humaine, individuelle ou collective). Ensuite, par la force
de l'auto-complexification, le prototype pourrait
s'enrichir de lui-même, à condition d'être
encouragé à le faire par ses concepteurs initiaux.
Mais
alors, dira-t-on, pourquoi de tels systèmes n'existent-ils
pas en abondance ? Certes, on sait que les robots évolutionnaires
ou autonomes sont de plus en plus nombreux et intelligents,
que ce soit dans le domaine militaire aux Etats-Unis (le Pentagone
affecte d'importants crédits à ces recherches)
ou dans le domaine civil, notamment au Japon. Nous avons plusieurs
fois dans cette Revue insisté sur le différentiel
de développement qui sépare maintenant en ce
domaine l'Europe des autres pays technologiques, dont les
conséquences économiques et en termes de puissance
ne vont pas tarder à se faire sentir. Mais, même
aux Etats-Unis, on est encore à quelques années
d'une IA disposant des capacités intellectuelles, affectives
et corporelles d'un enfant de 5 ans, premier objectif que
se donnent les chercheurs. Pourquoi donc cette lenteur ? La
réponse à la question n'est pas simple. Elle
tient à divers facteurs qui se conjuguent pour empêcher
le décollage d'un projet vraiment novateur. Alain Cardon
a pu les constater à ses dépends. D'abord, le
concept d'une entité super-humaine fait peur. Il s'agit
d'une peur pratique : comment éviter qu'elle ne se
retourne contre l'homme. Mais il s'agit surtout d'une peur
religieuse : il est sacrilège de vouloir refaire ce
qui est du ressort du divin, c'est-à-dire la vie et
l'esprit. Même les athées semblent éprouver
cette peur révérencielle. Les gestionnaires
de crédits de recherche, en tous cas, n'hésitent
pas à l'évoquer face aux rares demandeurs.
Des
scientifiques et informaticiens un peu visionnaires, tel
le fondateur du Singularity Institute cité
par Serge Boisse, ont cependant commencé à
travailler dans ce sens. Mais l'Amérique d'aujourd'hui
n'est plus aussi ouverte qu'elle l'était
auparavant. Ces tentatives, même si elles sont soutenues
par un esprit aussi médiatiquement appuyé
que l'est Ray Kurzweil, inquiètent manifestement
les censeurs néo-conservateurs et évangélistes.
On y voit sans doute des intrusions du terrorisme international
ou, pire, du démon.
Nous
estimons que la résistance implicite sinon systématique
devant de telles perspectives est une mauvaise action à
l'égard de la science en général et de
l'humanité en particulier. Elle exprime un manque de
confiance dans les capacités d'adaptation de l'homme
qui pénalisera à terme tous ceux en mal d'imagination
créatrice. Pour notre part, nous avons fait une sorte
de pari de Pascal(2) : quelles
que soient la vitesse et l'ambition caractérisant le
développement d'une intelligence artificielle autonome,
il se trouvera des humains qui pourront entrer en symbiose
avec elle et « augmenter » ainsi leurs capacités
physiques et mentales. C'est d'ailleurs ce que la plupart
des hommes ont fait depuis la première révolution
industrielle et scientifique. Certes, ces humains futurs ne
ressembleront pas plus aux hommes d'aujourd'hui que ceux-ci
ne ressemblent à l'homo ergaster. Mais qui s'en plaindra
?
Les hommes d'aujourd'hui, en effet, ne sont
pas si parfaits qu'ils ne puissent être améliorés,
sur le mode essais et erreurs, à condition qu'apparaissent
un certain nombre d'options entre lesquelles puissent
se faire des comparaisons. On verrait apparaître,
horresco referens, des « post-humains »
ou « transhumains » ? Et alors ? Face aux crises
environnementales et politiques qui s'annoncent, des
hommes aux capacités intellectuelles (et affectives)
décuplées ne seraient pas inutiles.
Pourquoi
lire le livre ?
Compte
tenu du vaste problème que nous venons de résumer,
en quoi le livre de Serge Boisse pourrait-il contribuer
à éclairer les esprits français trop
souvent englués dans les problématiques d'avant-hier.
Nous vous suggérons quelques réponses qui
devraient dans un premier temps vous inciter à vous
procurer le livre, le discuter et, le cas échéant,
entrer en contact avec l'auteur :
L'Esprit, l'IA et la Singularité est d'abord
un bon résumé de l'état de l'art concernant
l'Intelligence Artificielle et ses versions les plus évoluées.
On y trouve notamment l'essentiel de ce qu'un esprit généraliste
devrait savoir sur les recherches actuelles concernant le
cerveau, l'esprit et l'apprentissage, ainsi que sur les processus
décisionnels(3). De plus,
contrairement aux ouvrages spécialisés en neurosciences,
ce qui est dit de ces sujets complexes est présenté
dans la perspective de réaliser le cahier des charges
fonctionnel, si l'on peut dire, d'une intelligence artificielle
incorporée dans un robot évolutionnaire. Si
par exemple l'auteur résume ce que l'on sait actuellement
du mécanisme de la vision, c'est pour montrer que ce
mécanisme est relativement facile à implémenter
sur un système artificiel. C'est ainsi que travaillent
les roboticiens, sans se perdre dans des considérations
essentialistes. Il faut montrer au lecteur que la voie est
féconde. Le livre résume également les
travaux de divers chercheurs ayant conduit des projets ou
écrit des ouvrages concernant l'Intelligence Artificielle
et la robotique. Même nous qui pensions connaître
tout (ou presque ! ) des généralités
sur la question y avons appris des choses intéressantes.
L'Esprit, l'IA et la Singularité
s'efforce par ailleurs de désarmer à
l'avance les critiques qui se font déjà
jour à l'égard des recherches appliquées
concernant l'Intelligence Artificielle, la robotique
et les nanotechnologies. Ceci surtout si, comme l'auteur
le suggère, les capacités de reproduction
des moteurs moléculaires étaient associées
à celles des systèmes intelligents. Il montre
comment – et il n'y a pas de raisons d'en
douter –une IA amicale pourrait être mise en
chantier, quitte à restreindre (on dit contraindre),
un peu mais pas trop, ses capacités d'auto-complexification.
Ceux qui en France sont toujours prêts à en
appeler aux pseudos comités d'éthique
et aux moratoires pour cacher leur peur du changement devraient
ainsi se trouver privés d'arguments.
L'Esprit,
l'IA et la Singularité, dernier mérite
de grand poids à nos yeux, a été écrit
par un auteur français ou, pour rester dans l'approche
européenne qui est la nôtre, par un auteur
européen. Autrement dit, il pourrait s'agir
d'une véritable semence franco européenne
susceptible de germer dans un champ jusqu'ici envahi
jusqu'à saturation par les espèces d'importation
américaine. Quelles que soient les qualités
de ces dernières, nous hésiterons toujours
à en faire, comme la presse scientifique mainstream,
notre ordinaire quotidien. On retrouve dans le domaine de
l'Intelligence Artificielle la question que nous évoquons
souvent à propos de l'Espace. Si l'Europe
ne développe pas un grand programme lunaire et martien
autonome, elle pourra faire le deuil de ses ambitions géopolitiques
futures, à supposer qu'elle en nourrisse encore.
Certes, l'actuel Programme-Cadre européen finance
quelques projets concernant la robotique autonome, mais
nous sommes loin encore de ce qu'il faudrait faire
pour rejoindre les Grandes Puissances qui développent
d'ambitieuses réalisations concernant les «
cognitive systems » d'aujourd'hui et de
demain.
Pour
conclure, nous serions tentés ici de donner à
l'auteur le conseil de ne pas s'en tenir à ce livre
dans la voie qu'il a si bien tracée. S'il en avait
la possibilité matérielle, ne pourrait-il pas,
à l'exemple de ce qu'a fait le fondateur du Singularity
Institute, réunir (par Internet pour commencer) un
petit nombre de pionniers qui accepteraient avec lui de développer
en « grid » à leurs moments perdus et plutôt
qu'errer sur Second Life, les spécifications ou les
premiers modèles du système dont il rêve.
Nous sommes persuadés que si l'entreprise paraissait
sérieuse, certains de nos lecteurs n'hésiteraient
pas à prendre contact avec lui.
Notes
(1) A l'inverse du livre présenté
ici, le petit ouvrage de Jean-Gabriel Ganascia, l'Intelligence
artificielle, Le Cavalier Bleu, 2007, 125 pages, veut démonter
les « idées reçues » sur l'intelligence
artificielle. L'auteur dirige une équipe de recherche
au sein du LIP6, Laboratoire d'Informatique de Paris6. Il
montre ce qu'il nomme les enjeux et les limites de l'IA,
souvent située selon lui aux frontières de
la science fiction. Il s'est (courtoisement) opposé
aux projets de son collègue Alain Cardon, bien connu
de nos lecteurs, concernant la réalisation d'une
conscience artificielle. Ajoutons que ce livre de format
commode, devrait faire partie malgré sa dimension
un peu réductrice, du bagage de toute personne se
voulant informée de l'évolution des sciences
et technologies.
(2) Jean-Paul Baquiast, Pour un principe
matérialiste fort, J.P.Bayol, 2007. http://www.editions-bayol.com/PMF
(3) Ajoutons qu'à l'occasion l'auteur
apporte des idées personnelles qui sembleraient prometteuses
si elles faisaient l'objet de développements.
Post-Scriptum:
L'auteur, à qui nous avions soumis cette critique,
nous a fait les observations suivantes, dont la lecture
complétera utilement notre article
Vos
deux critiques sont très constructives et très
détaillées, je vous en remercie. n'ai que
des éloges à vous faire. Deux petites observations
cependant. Vous adoptez un point de vue très "spécialiste
en IA", ce qui est bien normal, mais cela vous conduit
à passer presque sous silence (à l'exception
de la vision) la part importante de mon livre consacrée
à la description de l'esprit humain d'un point de
vue "psychologique". Or je crois que ce livre
intéressera(it) certes des spécialistes en
IA et des informaticiens, mais aussi des psychologues désireux
de savoir ce que les informaticiens ont à dire sur
l'esprit humain.
Par
ailleurs vous
ne parlez presque pas de la part de mon livre que je consacre
aux nanotechnologies, à leurs dangers mais aussi
à leurs promesses, ainsi qu'aux applications potentielles
de l'IA vraie, lesquelles sont peu connues quoi qu'on en
dise, et notamment, du fait que j'affirme qu'IA+nanotech
conduiront à la Singularité. Je comprends
évidemment que le mot Singularité puisse faire
peur et que son usage pourrait me classer dans la catégorie
des "illuminés singularitaristes", ce que
je ne suis pas, j'espère !
Pour
conclure, trois
choses sont pour moi claires:
- d'une part il est nécessaire de faire prendre conscience
à un public éclairé sinon le plus large
possible que la construction d'une IA est en passe de cesser
d'être un problème technique pour devenir un
problème politique,
- d'autre part le fait que ce problème politique
doit trouver une solution en Europe.
- et enfin que mon livre, par la description matérialiste
qu'il donne de l'esprit sans faire l'hypothèse de
l'âme ni celle de Dieu, pourrait bien être un
moyen de desamorcer la bombe spiritualiste qui nous menace.
Je me demande dailleurs si je ne devrais pas faire un livre
grand public du genre "l'esprit, comment ça
marche", dans une optique résolument matérialiste
et mécaniste. Qu'en pensez vous ?
Ma
réponse à Serge Boisse:
- j'ai choisi pour ne pas trop allonger mon article de ne
pas commenter vos propos sur les nanotechnologies et la
Singularité. Il s'agit de thèmes que notre
Revue a déjà souvent abordés.
- l'idée d'un livre matérialiste grand public
sur l'esprit est bonne. Mais il y a déjà des
précédents dont il faudra tenir compte. Voyez
par exemple Christopher Frith
http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2007/juil/frith.html
JPB.