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ACTUALITÉS
Développement
de Linux et traçabilité...
CB
20/05/04
Si
Linus Torvalds a initié en 1991 le développement
du système d'exploitation non propriétaire Linux,
dont l'utilisation, la distribution et l'accès au code
source ne requièrent aucune licence [voir notre article
du 24/03/02 "Savoir
installer Linux dans son ordinateur"], la société
SCO (Utah) a récemment entamé des poursuites
à l'encontre de plusieurs compagnies (dont IBM) participant
activement au développement de Linux, au motif que
ce dernier serait une variante d'Unix, son propre système
d'exploitation propriétaire. Face aux risques de procès,
le père de Linux propose donc aujourd'hui la mise en
place d'un certificat d'origine baptisé "Developer's
Certificate of Origine (DCO)". Cette réponse semble
satisfaire les spécialistes du secteur puisqu'elle
devrait faciliter les recherches sur la propriété
intellectuelle en cas de litige. En dehors de toute documentation,
retrouver tous les collaborateurs du projet s'avèrerait
une démarche longue et fastidieuse surtout lorsqu'on
sait que pas moins de 300 modifications sont apportées
chaque semaine au programme Linux. Dorénavant, les
changements et leurs contributeurs devront être clairement
indiqués.
La
plate-forme Nanotec 300
JPB
10/05/04
Le
CEA/LETI (laboratoire d'électronique et des technologies
de l'information) a signé le 22 avril à Grenoble
avec les 3 industriels STMicroelectronics (franco-italien),
Philips et Motorola, un contrat de 4 ans de recherche/développement
pour la production de composants et produits nanoélectroniques.
Le travail sera mené sur une plate-forme de R/D baptisée
Nanotec 300, elle-même destinée à s'intégrer
dans le pôle Minatec. Un budget de 280 millions d'investissements
sera mis en uvre. Un des objectifs est la production
de tranches de silicium de 300 mm. Les chiffres d'affaires
de ce secteur sont estimés à plusieurs milliards
d'euros.
Il s'agit
d'une coopération public/privé associant outre
les 3 grands électroniciens précités
des PME innovantes, des banques et les collectivités
locales. Elle avait été initialisée en
2002 par la création du centre pilote de Crolles (Isère).
Cette démarche va tout à fait dans le sens recommandé
par le commissaire européen Busquin : développer
des plates-formes régionales public/privé associant
les nano, bio et infotechnologies. Affaire à suivre
donc et à encourager.
Observons en passant que si nous avions un gouvernement véritablement
décidé à soutenir l'investissement européen
dans les sciences et technologies de souveraineté,
le CEA devrait se voir soutenu budgétairement et politiquement,
alors que ses crédits sont régulièrement
réduits depuis quelques années.
Ajoutons
que Le Monde, généralement mieux avisé,
s'est parfaitement ridiculisé le 30 avril (p. 23) en
publiant un article de Hervé Morin sous le titre "
Les nanotechnologies suscitent déjà des inquiétudes
". Certes, elles suscitent des inquiétudes, comme
toutes les technologies. Mais il nous semble que le journalisme
à mieux à faire qu'encourager des peurs encore
largement injustifiées, en les présentant sans
aucun recul.
Pour en savoir plus
Nanotec
300 http://www.cea.fr/fr/actualites/articles.asp?id=278
Un
nanorobot à ADN, capable de marcher sur ses deux jambes
CJ
09/05/04
Première
mondiale publiée dans lédition électronique
Nano Letters : deux chimistes américains, Nadrian Seeman
et William Sherman, ont conçu le premier nanorobot
bipède à ADN, capable de marcher sur un chemin
lui aussi composé d'ADN. Chaque jambe de ce robot qui
mesure 10 nanomètres est composée de deux brins
dADN (chacun de 36 bases) qui sapparient pour
former une hélice. Et c'est cette capacités
des brins dADN à se mettre en couple que les
deux chercheurs de l'université de New-York ont utilisé
pour faire fonctionner leur robot. En effet, selon lordre
des paires de bases, deux brins sont ou non complémentaires.
Au départ,
les pieds du robot ne sont formés dun seul brin.
Pour que le nanorobot fasse son premier pas, il suffit d'ajouter
un brin dADN qui peut sapparier avec le pied et
avec lancre disposée sur le chemin. Pour libérer
le pied, on ajoute un brin qui a leffet contraire. Et
ainsi de suite.
Les deux chercheurs vont maintenant tenter de faire transporter
une charge à leur petit bipède, tel par un exemple
un atome de métal.
Si nombre d'innovations en matière de nanotechnologies
n'en sont pour l'instant qu'à un stade purement expérimental,
la plupart d'entre elles se retrouveront tôt ou tard
utilisés pour la conception d'outils miniaturisés
extrêmement adaptés dans des domaines comme la
nano-ingenierie, la nanomédecine ou la nanocomputation...
Pour
en savoir plus :
Article
: "A
Precisely Controlled DNA Biped Walking Device",
par William B. Sherman and Nadrian C. Seeman; Nano Leters;
2004 (accès payant)
Home page de Nadrian Seeman : http://www.nyu.edu/pages/chemistry/faculty/seeman.html
Laboratoire
des chercheurs : http://seemanlab4.chem.nyu.edu/
(ce site paraît actuellement en dérangement)
Le
lobbying américain pour la conquête de Mars
JPB 10/05/04
La
revue américaine en ligne SPACE.com (www.space.com)
entretient quotidiennement ses abonnés (dont nous sommes)
de l'actualité de l'espace, sous toutes ses formes.
C'est très stimulant et on peut le supposer, très
utile pour créer un mouvement favorable dans l'opinion
publique, tant au profit de la NASA que des stratégies
scientifiques et industrielles liées à l'espace.
Aujourd'hui, les lecteurs sont appelés à signer
une pétition destinée à encourager le
gouvernement à tenir ses promesses en matière
d'exploration par vols humains de la Lune et de Mars.
http://www.space.com/goformars/
A quand
fera-t-on la même chose en Europe, au profit des projets
de l'Agence Spatiale Européenne?
La
fusion nucléaire froide
JPB. 07/05/04
Science
et Vie, dans son numéro 1040 de mai 2004, propose un
dossier consacré aux phénomènes de fusion
nucléaire froide, ou transmutation des éléments
chimiques à température ordinaire. Le dossier
est du à Hervé Poirier et Cécile Bonneau,
dont nous avons plusieurs fois salué à la fois
la pénétration dans la détection des
évènements prometteurs au plan scientifique
et le sens pédagogique dans l'exposé de thèmes
pas toujours simples. Nous ne paraphraserons pas ici le dossier.
Disons seulement que, malgré l'épisode malheureux
de 1989, quand Pons et Fleichmann avaient annoncé avoir
réussi la fusion froide d'hydrogène en hélium,
avec dégagement d'énergie, sans pouvoir renouveller
clairement l'expérience, beaucoup de laboratoires ont
travaillé sur ce sujet, en utilisant diverses solutions
catalytiques. Aujourd'hui, certaines expérimentations
semblent offrir des pistes prometteuses, mais elles manquent
de soutien pour aboutir véritablement. Nous avons noté
que l'un au moins de ces travaux est conduit en France, sous
la responsabilité de Jacques Dufour, du CNAM.
L'importance
des gens qui s'intéressent à la question, le
fait que des rapports officiels aient été faits,
notamment par l'US Navy, obligent à prendre le sujet
au sérieux. Les enjeux pourraient être considérables,
en cas de succès. On se demandera cependant s'il est
bien opportun, alors que les gouvernements européens
se battent pour faire aboutir en Europe le projet de réacteur
ITER, de paraître lancer un autre lièvre. Notre
position est qu'il faut lancer ITER. Mais cela n'empêcherait
pas de consacrer quelques crédits à tester la
fusion froide. On verra bien ce qu'il en sera dans quelques
années. Nous recommandrions donc que ces crédits,
notamment en faveur du CNAM, soient inscrits dans la future
loi de programmation scientifique.
Mais une
deuxième réflexion s'impose. Le Dossier de Science
et Vie indique que certains physiciens soupçonnent
des effets quantiques encore mal explorés susceptibles
d'expliquer que les atomes puissent franchir la barrière
de Coulomb pour fusionner à température ordinaire.
Ceci rejoint une réflexion que se font de plus en plus
de gens aujourd'hui (voir notre
article dans ce numéro) relative à l'existence
possible de relations inattendues entre atomes matériels
et particules quantiques. Peut-être en effet sommes-nous
à la veille de découvertes extraordinaires dans
ce domaine.
Pour
en savoir plus
Nous empruntons ces liens à Science et Vie
Le
site LENR, pour Low Energy Nuclear Reactions, à consulter
absolument http://www.lenr-canr.org/
La
11e conférence internationale sur la science nucléaire
dans la matière condensée, Marseille oct-nov
2004, dont le thème principal sera la fusion froide
http://www.iccf11.org/index2.htm
Le
site du CNAM http://www.cnam.fr/
Voir le laboratoire des sciences nucléaires dirigé
par Jacques Foos.
Science
américaine : un déclin annoncé ?
CJ 05/05/04
Le
monde, multipolaire, change à très grande vitesse.
La science et l'innovation américaines sont-elles sur
la pente descendante du leadership mondial ? Certains indicateurs
tendraient à le prouver, c'est en tous cas ce qu'écrit
le journaliste William J. Broad dans un article paru le 3
mai dans le New-York Times : U.S. is losing its dominance
in the sciences.
Pour cela, le journaliste s'appuie sur une analyse de la National
Science Foundation (NSF) ayant pointé certains facteurs
montrant une perte de vitesse de la science américaine.
Ainsi, bien qu'encore majoritaire, la part nationale des brevets
déposés aux Etats-Unis (52% des dépôts
dans le monde) a considérablement baissé au
cours des dernières décennies, notamment au
profit de pays asiatiques comme le Japon, la Corée
du Sud et Taiwan.
De même, après avoir atteint un pic en 1992,
le nombre de publications scientifiques signées par
des chercheurs américains a chuté de 10% face
à la compétition des équipes asiatiques*
et européennes. Les Prix Nobel, symbole de l'excellence
scientifique, sont de moins en moins le domaine réservé
des Etats-Unis [ndlr :ils représentent encore 51%
des lauréats depuis les années 2000].
Ce déclin, relatif, mais qui devrait s'accentuer avec
l'émergence de la Chine, représente d'après
les analystes un danger pour l'économie nationale,
mue par l'innovation technologique. Pour la NSF, la question
centrale est celle du financement gouvernemental. Au cours
de la guerre froide, le gouvernement américain a injecté
près de mille milliards de dollars dans la recherche
avec d'importantes retombées. Aujourd'hui, les budgets
fédéraux sont toujours très élevés
[plus de 126 milliards cette année], mais la
trop grande part accordée au secteur militaire [66
milliards], c'est-à-dire plus que pendant la guerre
froide en dollars constants semble étouffer tout le
reste.
*
La Chine soumet actuellement plus de 1000 articlesdans les
revues spécialisées par an.
Pour en savoir plus :
Article
du New-York Times : http://www.nytimes.com/2004/05/03/science/03RESE.html
Dennett
en guerre contre les superstitions
JPB 04/05/04
Selon
un article du Guardian, Daniel Dennett, que l'on ne présente
plus ici, est en train d'écrire un nouveau livre destiné
à lutter contre ce qu'il appelle le supernaturalisme,
que l'on peut aussi traduire par superstition. Ce livre s'appellera
Breaking the spell. Matérialiste convaincu,
Dennett part une nouvelle fois en guerre contre la remontée,
générale aux Etats-Unis, des idéologies
anti-scientifiques, anti-rationalistes et pour les diverses
formes de surnaturel. Mais il n'y a pas qu'aux Etats-Unis
que le phénomène se fait sentir.
Nanosciences
: Eric Drexler, le Pentagone, l'Académie française
des Sciences
JPB-CJ 04/05/04
Eric
Drexler, le célèbre "inventeur"
des nanotechnologies, vient de lancer le site http://e-drexler.com/
consacré à présenter les nanotechnologies,
leurs applications et les perspectives de recherche en découlant.
Le site est conçu de façon pédagogique,
avec de nombreux modules de références et d'aide
à l'enseignement.
Il sera
prochainement complété d'un site dédié
à la discussion politique et civique de ces perspectives.
Eric Drexler
s'inscrit dans le mouvement de ceux qui estiment rapidement
réalisables les assembleurs moléculaires, capables
de générer de nouvelles entités éventuellement
capables d'auto-reproduction, comme les virus biologiques.
Il souhaitent que les démocraties ne laissent pas à
d'éventuels terroristes le développement de
tels systèmes, générant la "mort
grise" ou "gray goo".

Pour le Pentagone, les nanotechnologies représentent
une priorité. Il vient d'investir une somme de 100
millions de dollars pour des recherches appliquant les nanotechnologies
aux capteurs, calculateurs et réseaux à usages
militaires. Le budget global investi sur les nanotechnologies
en 2004 sera, selon le conseiller du Pentagone Clifford Lau,
de 315 millions de dollars. Une question: combien la Défense
européenne, à supposer que ce concept ait un
sens, consacre-t-elle à ce thème aujourd'hui?
De
son côté, l'Académie française
des Sciences, en coopération avec l'Académie
des technologies, vient de publier un important rapport
"Nanosciences - Nanotechnologies" (Editions Tec
et Doc - 480 pages - 90 euros). Structuré en trois
parties, ce rapport fait le point sur les avancées
de la chimie, de la physique et des technologies en cette
matièer et s'interroge sur leur impact sociétal.
Il propose des recommandations afin que la recherche française
intègre les données de cette révolution
conceptuelle en défandant son rang sur le plan international.
A se procurer absolument (Nous reviendrons plus amplement
sur ce rapport dans un article détaillé).
NB : Le sommaire détaillé, l'introduction
générale, les conclusions et recommandations
communes sont téléchargeables (format pdf) sur
:
http://www.academie-sciences.fr/publications/rapports/rapports_html/RST18.htm
Pour
en savoir plus
Sur
Eric Drexler, voir
notre actualité du 23/12/2003 ainsi que notre article
"Engine
of Creation : un regard prémonitoire" (28/07/2002)
Sur
le gray goo, voir la position récente du Center for
responsible nanaotechnology http://crnano.typepad.com/crnblog/2004/04/killed_by_goo.html
Sur la
politique du Pentagone, voir un article de Govexec.com http://www.govexec.com/news/story_page.cfm?mode=report2&articleid=28257&printerfriendlyVers=1&
Parler
par la pensée ?
CJ
04/05/04
L'équipe
de Chuck Jorgensen, chercheur à la NASA au Ames Research
Center in Californias Silicon Valley a mis au point un
logiciel permettant d'entendre quelqu'un parler dans sa tête,
en analysant les signaux nerveux envoyés dans la gorge
pour contrôler la parole.
De petits capteurs placés sous le menton et de chaque
côté de la pomme d'Adam permettent de recueillir
des signaux nerveux analysés par un logiciel qui les
convertit en mots. "Une personne utilisant ce système
subvocal pense des phrases et les prononce pour elle-même,
si doucement que les mots sont inaudibles, mais la langue et
les cordes vocales reçoivent les signaux de parole émanant
du cerveau", explique le Chuck Jorgensen
Dans
un premier temps, le travail s'est focalisé sur la reconnaissance
de six mots (stop, go, gauche, droite, alpha, oméga)
et de dix chiffres (de 0 à 9) que les chercheurs répétaient
subvocalement. Cette reconnaissance des mots s'est avérée
précise à 92%.
Les chercheurs
ont aussi donné à chaque lettre de l'alphabet
des coordonnées sur une grille, permettant d'identifier
chaque lettre par une paire de chiffres. Devant un ordinateur,
ils ont aussi vérifié la possibilité
de lancer silencieusement une requête sur un moteur
de recherche, simplement en épelant en silence le mot
"NASA". "Nous avons numéroté
électroniquement les pages de résultats de la
requête et nous avons utilisé ces numéros,
une nouvelle fois (sans parler à voie haute) pour choisir
les pages web à consulter. Cela a permis de prouver
que nous pouvons consulter internet sans toucher un clavier",
précise Chuck. Jorgensen.
Le prochain
essai visera à commander sans un mot la progression
d'un robot similaire aux Rovers actuellement sur la planètes
Mars. Un tel système pourrait aussi être utilisé
par des personnes voulant parler au téléphone
sans être entendues. Cette méthode pourrait être
aussi utile pour les astronautes, les personnes travaillant
dans un environnement bruyant, es handicapés ou même
dans les logiciels actuels de reconnaissance vocale, pour
en améliorer la précision..
Une demande
de brevet a été déposée pour cette
technologie. L'équipe de chercheurs s'emploie maintenant
à augmenter le dictionnaire des mots reconnus par le
logiciel.
Mais comme
pour nouvelle technologie, il peut y avoir le revers de la
médaille : après le détecteur de mensonges,
le détecteur de pensées ?
Pour
en savoir plus :
Subvocal
Speech Demo : http://amesnews.arc.nasa.gov/releases/2004/subvocal/subvocal.html
Ronald
J.Brachman et les robots conscients
JPB-CJ 01/05/04
Les
roboticiens et cogniticiens connaissent en général
Ron Brachman. Il est le directeur de l'Information Processing
Technology Office à la Defense Advanced Research Projects
Agency. Il y coordonne les programmes qui étudient
et développent les systèmes dits de cognitive
computing, autrement dit de conscience artificielle. Ceux
qui, en Europe, ont fait d'importantes recherches théoriques
sur ce thème mais qui ne peuvent développer
d'applications faute de crédits, ne peuvent qu'envier
la position de ce chercheur, disposant des ressources importantes
(j'allais dire illimitées) du département de
la défense américaine. Ancien de Princeton puis
de Harvard, il a entrepris très tôt la réalisation
de machines capables de raisonner, initialement en linguistique
puis dans d'autres domaines ensuite. Il a ensuite exercé
pendant 15 ans les fonctions d'expert en IA aux AT&T Bell
Laboratories.
A la Darpa, il vise évidemment les applications militaires
: réaliser des robots capables de coopérer intelligemment
avec les officiers supérieurs en charge des centres
de commandement et de contrôle. Pour cela il cherche
à faire travailler ensemble différentes technologies
encore séparées, comme la vision artificielle
ou la reconnaissance du langage. L'objectif est de développer
des modules permettant à des robots d'acquérir
le raisonnement, l'apprentissage, la perception, le langage
et les capacités d'action adéquates. Mais, pour
se comporter de façon analogue à l'intelligence
humaine, le système artificiel devra faire appel seul
et intuitivement aux ressources adaptées à chacune
des situations instantanées à résoudre.
La Darpa dépense $29 millions par an pour réaliser
un programme dit Perceptive Assistant That Learns. L'objectif
est de livrer un tel robot vers 2030. Mais de nombreux éléments
en seront disponibles bien avant.
On peut supposer aussi que dans l'intervalle la Darpa fera
bénéficier de ses avancées un certain
nombre de laboratoires et firmes civils accréditées,
ce qui renforcera la domination américaine dans ce
domaine éminemment stratégique à tous
égards.
Pour
en savoir plus
Ron
Brachman Home site http://www.brachman.org/
Article
de FCW.com dont nous sommes inspirés ici http://www.fcw.com/fcw/articles/2004/0419/feat-brachman-04-19-04.asp