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Les chroniques du bêta-bloquant |
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Il est un peu facile de critiquer les autres. Après tout nous
avons tous "la bêtabloquante". La différence s'établit
plutôt sur la conscience que l'on a de cette affection. C'est exactement
comme le ridicule. Ceux qui s'en rendent compte sont déjà en
phase de guérison.
Mais comment s'en rendre compte? Faisons notre examen de conscience. La bêtabloquante est un réflexe auquel nul n'échappe. Nous en ressentons la manifestation la plus courante dès que l'on nous parle d'un sujet nouveau, d'un projet nouveau, d'une idée nouvelle. Nous nous sentons exclus (parce que nous n'y avons pas pensé avant, ou parce que nous croyons y avoir pensé - c'était tellement évident- et nous sentons dépossédés).
L'idée défendue par l'autre le met en valeur, à notre
détriment, pensons-nous instinctivement. Il nous faut reprendre une
forme de supériorité, en faisant appel à un vieux
fonds d'objections généralement éculées: Il y a bien d'autres façons de bétabloquer le projet qui nous porte ombrage:
Finalement, comme il est facile de le constater, ce qui provoque en nous la réaction bétabloquante, ce n'est pas l'idée nouvelle, mais c'est la présence de l'autre, et le fait qu'il puisse éventuellement nous éclipser dans la recherche de la supériorité intellectuelle qui nous anime tous. Il est intéressant de voir que lorsque nous nous trouvons confrontés à l'anonymat du Web, et à la possibilité de piller trucs et idées (ce qui est d'ailleurs, rappelons-le, généralement accepté par les auteurs), nous sommes beaucoup moins bloquants. Pour se guérir de la maladie, ne faudrait-il donc pas que tous les bétabloquants se convertissent en webmestres. Ils pourraient alors s'enrichir des idées des autres, sans remerciements et sans reconnaissance.
Quant à moi, c'est bien pour cela, vous l'aviez deviné, que
je suis devenue webmestre.
Ce truc de navigation (la barre juste au-dessus), je l'ai "piqué"
au plan
(http://www.plan.gouv.fr),
que je ne remercie pas. |
It's so easy to criticise someone else. Anyway we suffer
from the Beta-blocker syndrom too.
The difference lays in the fact that we are aware of this affection. It's exactly like feeling ridiculaous. People who are aware of itjust show signs of recovery. But do we realise it? Just make our self conscience examination. The Beta-blocker syndrom is a reflex that no one is put aside. We feel the premium effects when someone 's talking about a new subject, a new project or a new idea. We feel excluded because we haven't thought about it first or we think we have- it was so obvious and we feel dispossed. Instinctively, we think that an idea someone else has put forward, puts light on them to our detriment.
We must show an other form of superiority, by using worn objections: They are so many way to stop a project that offend us.
Finally, it's easy to notice that what triggers a Beta-Blocker reaction off is not the new idea, it's the one who initiated it, the risk that he offends us because of our eternal search for intellectual superiority. How interesting to notice the anonymous side of the web and the possibility to pick up tricks and ideas (which is generally accepted by the others). It makes us behave in a less Beta-Blocking manner. In order to recover from this disease, why not become a Webmaster?. They could get richer with others ideas whithout thanks and gratefulness. As far as I'm concerned, you can gess I became a Webmaster ...
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http://www.admiroutes.asso.fr/action/bb/moi.htm
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